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Aide à la lecture d’étiquette d’un aliment pour chien adulte

Il existe de très nombreuses marques de croquettes et la lecture des étiquettes n’est pas évidente. Voici un article pour aider à les décrypter. Les limites données correspondent aux recommandations internationales fournies par le rapport de la FEDIAF, collectif d’experts en nutrition, pour un chien adulte en bonne santé.

NUTRITION

DV Perrine Hébert

1/10/202214 min read

Cet article simplifie au maximum les recommandations actuelles pour vous donner des généralités, mais en réalité, il faudrait vérifier une étiquette et les pourcentages qu’elle mentionne en fonction de l’apport calorique de l’aliment à examiner et des besoins énergétiques du chien qui les mange. Une analyse de ration devrait donc être individuelle !

Pour aller plus loin, nous vous invitons à consulter l’article plus complet : comment choisir de bonnes croquettes pour son animal?

Si vous cherchez des alternatives aux croquettes, consultez notre article sur la ration ménagère. Enfin, les idées reçues en nutrition canine et féline vous guideront peut-être dans vos choix en cassant des croyances infondées.

N’hésitez pas à apporter la photographie de votre sac de croquettes en consultation (constituants analytiques et liste d’ingrédients) et précisez-le au moment de la prise de rendez-vous afin que nous puissions prendre le temps nécessaire pour en parler avec vous et vous conseiller au mieux.


INTRODUCTION
  1. LES PROTEINES

Elles sont très importantes dans le régime des chiens qui sont des carnivores à tendance omnivore et dont le besoin journalier en protéines est 4 à 6 fois supérieur au nôtre. Elles sont encore plus importantes dans le régime des chats qui sont des hypercarnivores et dont le besoin journalier en protéines est 6 à 8 fois supérieur au nôtre.

Le pourcentage affiché ne veut pas dire grand-chose en réalité, il faut le corréler à la densité énergétique de l’aliment pour calculer l’apport réel en grammes afin de savoir si la ration que vous donnez à votre animal couvre bien ses besoins ! Et ceci est valable pour chaque pourcentage brut des constituants de croquettes. Voilà pourquoi une analyse de ration est individuelle et vise à confirmer que votre chien, ou votre chat, reçoit bien tout ce dont il a besoin.

La qualité des protéines est à privilégier à la quantité. Une protéine ayant une mauvaise digestibilité ne profitera pas à l’animal et sera évacuée dans les selles. La qualité sanitaire de la viande choisie est elle aussi importante (seuils de résidus médicamenteux, présence de parasites, etc.) et dépend d’une législation propre à chaque pays. Les normes françaises sont plutôt strictes par rapport à celles d’autres pays. Une croquette française vous garantit donc une meilleure qualité sanitaire.

Une protéine est constituée d’un enchaînement d’acides aminés. Il existe des recommandations internationales pour chacun de ces acides aminés. Certaines marques de croquettes (en majorité des marques de qualité vétérinaire) ne se réfèrent plus à la quantité de protéines à apporter mais plutôt à s’appliquer à couvrir les besoins en chaque acide aminé les composant, selon les normes fixées par la FEDIAF. C’est donc en réalité l’aminogramme d’un aliment, c’est-à-dire sa composition en acides aminés, qui est le seul vrai indicateur de la capacité d’un aliment à couvrir les besoins protéiques de votre animal et non plus le pourcentage de protéines. Cette analyse est chère pour les fabricants de croquettes, donc réalisée surtout par de grands fabricants et elle est peu accessible et interprétable par le public.

Remarque : Un besoin protéique non couvert amènera votre chien ou votre chat à manger plus que ce qu’il ne devrait pour essayer de combler ses besoins, le prédisposant ainsi au risque de surpoids. Un apport protéique très important fera augmenter le prix de l’aliment tandis qu’une partie des protéines non utilisées seront éliminées dans les fèces.

  1. LE TAUX DE PHOSPHORE

Le phosphore est un élément important à surveiller. S’il est nécessaire à la croissance osseuse en association avec le calcium pour les chiots et pour les chatons, il devient néfaste sur le long terme, lorsqu’il est en quantité trop élevée, et peut notamment engendrer une insuffisance rénale.

C’est également un des marqueurs de la qualité des protéines. En effet, plus il est élevé, plus importante est la proportion d’utilisation de carcasses et de farines animales dans l’aliment en question. Calculez le rapport % protéines / % phosphore et vous aurez une idée de la qualité des protéines utilisées :

<25 : Protéines de piètre qualité

25-30 : qualité médiocre

30-35 : qualité acceptable

>35 : Bonne qualité

Remarque 1: lorsque le fabricant ne communique pas son taux de phosphore sur l’étiquette, ce n’est, en général, pas bon signe ! Un numéro vert doit être légalement affiché sur le paquet, vous pouvez les appeler pour demander le taux de phosphore.

Remarque 2 : Le rapport protéines/phosphore peut être artificiellement augmenté lorsqu'il y a beaucoup de légumineuses dans les croquettes. Dans ce cas cela ne veut pas dire que les protéines sont de bonne qualité.

Remarque 3 : Ce taux n'est pas interprétables pour l'alimentation "junior". Du phosphore est artificiellement ajouté pour couvrir les besoins de la croissance.  


  1. LES GLUCIDES ET L'AMIDON

Les glucides regroupent en réalité l’amidon, les fibres solubles et insolubles (ces dernières correspondent au taux de cellulose mentionné sur les étiquettes). L’amidon est une source d’énergie utilisable par les cellules de l’organisme au même titre que les autres macronutriments (protéines et lipides), digestible pour les chats et les chiens grâce à des milliers d’années de domestication par l’Homme et à leur capacité génétique à fabriquer une enzyme capable de découper l’amidon : l’amylase.

Le taux de glucides n’est pas indiqué sur les étiquettes des aliments, mais on peut s’en rapprocher en calculant l’ENA (l’extractif non azoté) qui représente, en gros, la somme de l’amidon et des fibres solubles d’un aliment, sans pour autant connaître la proportion de l’un par rapport à l’autre. Il est donc à interpréter avec précautions :

Par exemple, le taux d’amidon doit être limité dans un aliment pour « diabétique », mais la quantité de fibres solubles permettant de stabiliser la glycémie doit être, elle, augmentée. Le taux d’ENA calculé sera donc élevé et pourtant ces croquettes répondront à l’objectif Nutritionnel Particulier (ONP) pour être qualifiées d’aliment diététique pour les diabétiques.

On peut calculer l’ENA en soustrayant à 100 le pourcentage de protéines, de matières grasses, de cellulose ou de fibres, le taux de cendres et enfin le pourcentage d’humidité (estimée à 10% si non mentionnée).

ENA= 100 – %prot -%MG -%cellulose – %cendres – %humidité

Enfin, l’amidon, qu’il provienne de céréales ou d’autres sources comme les légumineuses ou la pomme de terre principalement utilisées dans les croquettes sans céréales, constitue le liant de la croquette, qui permet sa forme et sa tenue. Il est donc présent dans toutes les croquettes de quelque nature que ce soit ! Les fabricants de croquettes sans céréales ont pourtant tendance à un marketing mensonger en jouant sur la confusion « céréales = amidon / sans céréales = sans amidon ». Mais c’est faux !

Les fibres, quant à elles, selon leur nature soluble ou insoluble sont essentielles à la bonne consistance des selles et au soutien de la flore digestive, ou encore à la bonne régulation de la glycémie (fibres solubles). Un manque de fibres insolubles (cellulose) sera souvent responsable de selles liquides par exemple.

Il n’existe actuellement pas de minimum ou de maximum recommandé pour les glucides, mais à trop forte teneur, ils vont augmenter la densité énergétique de l’aliment, c’est-à-dire la quantité de calories contenues dans une ration et donc favoriser le surpoids de nos animaux, eux aussi trop sédentaires de nos jours. Il est utile de rappeler que le surpoids multiplie le risque de diabète par 4 (mais aussi de beaucoup d’autres maladies.)

  1. LES ACIDES GRAS ESSENTIELS : OMEGAS 3 ET 6

Les acides gras essentiels participent à la bonne régulation de l’inflammation dans l’organisme. Ils soutiennent les fonctions cardiaque, rénale et cérébrale, participent à la beauté du poil et la santé de la peau, ralentissent le vieillissement et la dégénérescence des articulations. C’est pourquoi on les trouve en grande quantité dans des aliments diététiques comme les aliments dermatologiques ou à visée articulaire. Les omégas 3 d’origine animale (DHA, EPA ) sont plus facilement assimilables par l’organisme que ceux d’origine végétale (comme les graines de lin). Cependant, dans le but de préserver les fonds marins, préférez-les issus de pêche raisonnée et durable avec certification à l’appui !

Enfin, les omégas 3 sont très fragiles s’ils sont exposés à l’air. Achetez-les en capsules plutôt qu’en bouteille (ou en pompe, même « airless ») car ils deviennent inactifs, voire toxiques une fois oxydés.


  1. LA LISTE D'INGREDIENTS

Ne vous laissez pas tromper par une liste d’ingrédients longue comme le bras avec des aliments originaux, rares ou exotiques (moule verte, myrtille, etc.) mais en quantité infinitésimale et qui constituent des arguments marketing avant tout sans apporter un bénéfice significatif à cette dose-là à votre animal. En revanche, préférez un aliment à composition constante (évitez les listes d’ingrédients qui ne mentionnent pas spécifiquement poulet, agneau ou bœuf par exemple, par opposition au terme « viandes » qui va utiliser la matière première la moins chère du marché à un instant T et donc changer sa composition.

De même, tous les aliments ne sont pas aussi bien tolérés chez le chien. Par exemple un apport trop important de légumineuses peut donner un inconfort digestif et créer une inflammation chronique (ballonnements, flatulences, selles molles ou liquides), d’autant plus pour des races déjà à risque comme les bouledogues ou les boxers. L’ajout de yucca, argile, charbon ou autre ingrédient absorbant l’eau ou les gaz dans un aliment à destination d’un adulte en bonne santé doit vous mettre la puce à l’oreille sur la digestibilité de l’aliment.

  1. AVEC OU SANS CEREALES ?

Il y a souvent confusion entre céréales = amidon ou glucides, ou encore glucides=diabète. Tout ceci est FAUX, c’est le surpoids et l’obésité qui multiplient par 4 le risque de diabète, mais les gammes « sans céréales » l’exploitent dans leur marketing.

Dans les gammes sans céréales, l’amidon provient d’autres sources que le blé, le maïs ou le riz. Le plus souvent, il s’agit de pommes de terre, de légumineuses (pois, lentilles, etc.), ou de patates douces. Une fois encore, gardez votre esprit critique, car le taux d’ENA dans les croquettes sans céréales est bien souvent supérieur à celui de croquettes de qualité vétérinaire, dont l’amidon est fourni par les céréales.

D’autre part, cette mode relativement récente commence à révéler quelques limites avec l’apparition de certaines pathologies directement imputables à l’alimentation sans céréales comme le développement de certaines pathologies cardiaques (cardiomyopathie dilatée parfois réversible par changement d’aliment) chez le chien ou l’apparition de cristaux urinaires d’oxalate de calcium avec certains aliments comme la patate douce.

La prudence est donc de mise par manque de recul.

  1. RECHERCHE ET DEVELOPPEMENT

Avec l’arrivée sur le marché des croquettes sans céréales, les grands groupes de Petfood (Proplan, Royal Canin, Hill’s etc.) ont essuyé beaucoup d’attaques et de critiques. Il n’en reste pas moins que ces grands groupes ont pour la plupart des années de recherche en nutrition derrière eux et qu’ils possèdent des résultats scientifiquement prouvés sur des cheptels entiers (normes sanguines et urinaires induites par tel ou tel aliment, etc.). Ils sont également les seuls sauf quelques exceptions à effectuer des tests sur produit fini pour vérifier que la composition réelle correspond bien à ce qu’il y a sur l’étiquette. Enfin, Ce sont aussi les seuls à pouvoir produire des aliments diététiques pour traiter ou stabiliser certaines pathologies. Une fois encore, l’efficacité de ces aliments est prouvée par des études scientifiques (par exemple les croquettes pour lutter contre l’arthrose).

On ne peut malheureusement pas en dire autant des petits producteurs de croquettes qui achètent souvent des recettes « toutes faites » sur catalogue (on peut trouver les mêmes recettes à la virgule près, dans des packagings et des marques différentes !), et surtout sans contrôle de la composition réelle après leur production, ni de ce que l’aliment va induire chez l’animal.

Exemple : 5 marques qui utilisent la même recette « toute prête » achetée sur catalogue, sans céréales, au poulet, patates douces et herbes : Franklin, Jaquo, My Pet Says, Unipeps et Well Fur (source : publication du 25 janvier 2021 sur la page facebook du Dr Charlotte Devaux)

Tout le reste (packaging, communication parfois même mensongère) n’est que du marketing !

  1. L'ALIMENT, LE PREMIER MEDICAMENT !

Manger mieux pour une meilleure santé : Une croquette haut de gamme et dont la digestibilité est bonne permettra de donner une ration juste et mesurée pour un volume de selles moins conséquent, une espérance de vie plus longue et une meilleure santé générale puisque l’aliment est le premier « médicament » !

Remarque : Attention en réalité, il s’agit d’une expression car d’un point de vue légal, il est interdit en France de dire qu’un aliment prévient, traite ou guérit une maladie, sauf si il a obtenu un objectif nutritionnel particulier. Tout ceux qui prétendent le contraire ne respectent pas la législation française, notamment ceux qui prétendent prévenir le cancer ou de diminuer les visites chez le vétérinaire. 

  1. LES ALIMENTS A OBJECTIF NUTRTIONEL PARTICULIER (ONP)

 En revanche, il existe des catégories d’aliment qui ont prouvé leur efficacité dans la régulation de certaines pathologies. Ce sont les aliments à « Objectifs Nutritionnels Particuliers ». Les ONP sont très codifiés et contrôlés. Les normes à respecter sont fixées par règlement européen, puis l’aliment doit prouver à l’ANSES qu’il remplit ces conditions et qu’il est efficace pour mentionner son ONP sur le paquet et être commercialisé en France. Les ONP les plus courants sont les aliments de soutien à la fonction rénale en cas d’insuffisance rénale chronique, les aliments de soutien du métabolisme articulaire en cas d’arthrose, les aliments de régulations de la glycémie en cas de diabète et les aliments permettant la régulation du poids.

Attention, là encore, le marketing et le packaging peuvent encore une fois être trompeurs :

Par exemple, on trouve en animalerie ou sur internet des croquettes dont le nom peut évoquer une efficacité pour lutter contre l’arthrose avec parfois les mots « joint » ou « mobility » alors qu’elles ne remplissent pas du tout les ONP. Et ceci reste tout à fait légal, car elles ne mentionnent jamais le mot arthrose. Elles utilisent des détours comme « santé articulaire » ou « soutien des articulations ». C’est ce qui s’appelle jouer sur les mots ! Donc attention à bien utiliser les aliments à ONP prescrits par votre vétérinaire. Ce sont les seuls dont l’efficacité a été prouvée !

  1. LA LEGISLATION DANS L'INDUSTRIE PETFOOD

Tout d’abord, concernant les normes sanitaires françaises : elles sont bien plus strictes en France qu’à l’étranger, ainsi la qualité des protéines animales, des résidus médicamenteux et autres sont bien plus contrôlés pour les aliments produits sur notre territoire.

En second lieu, concernant la législation de l’étiquetage en France, même si elle n’est souvent pas respectée par les Petfooders: Certaines appellations mensongères peuvent porter à confusion.

Par exemple : « croquettes 100% naturelles », « viande fraîche », « sans sous-produits animaux », ou encore l’utilisation de photographies de beaux poulets rôtis, ou de poissons entiers, etc. Toutes ces mentions sont fausses et interdites ! (cf. notre article sur les idées reçues en nutrition canine et féline)

Attention également aux fausses promesses des soi-disant aliments thérapeutiques que nous avons déjà évoqués dans le paragraphe précédent concernant les aliments à ONP. Vous pouvez trouver ces aliments frauduleux à moitié prix en grande distribution ou sur des sites d’animalerie en ligne comme, par exemple, les aliments pour la « santé urinaire » qui vous laissent croire qu’ils peuvent dissoudre les cristaux urinaires sans aucun contrôle de leur efficacité réel ou du ph urinaire que leur consommation induit, ou encore les aliments pour le « soutien des articulations » qui contiennent deux fois moins de compléments alimentaires spécifiques que le réel aliment thérapeutique pour arthrose.

Le troisième abus le plus couramment observé concerne l’appellation « hypoallergénique » d’un aliment. Les croquettes hypoallergéniques sont produites grâce à un procédé de fabrication précis, doublé d’une chaîne de production dédiée pour éviter toute contamination par des éléments potentiellement allergisants, et ne correspondent pas seulement à une liste d’ingrédients sortant de l’ordinaire.

Attention donc aux allégations mensongères ! N’hésitez pas à nous demander conseil si vous avez un doute.

  1. L'IMPACT ECOLOGIQUE

Un aliment fabriqué en France avec des viandes françaises permet de diminuer l’impact écologique. De même, pour la provenance omégas 3 sous forme d’huile de poissons, une certification « pêche durable » assure la pérennité de la biodiversité et des écosystèmes marins. Les grands groupes de fabrication font aujourd’hui beaucoup d’efforts pour limiter l’impact écologique de la production, c’est d’ailleurs pour cela qu’ils arrêtent tous la production d’échantillons et préfèrent accorder une garantie de l’appétence de leurs produits. Les emballages sont eux aussi travaillés pour conserver les bienfaits de la croquette au maximum tout en étant le moins polluant possible.

On trouve maintenant également des croquettes à base de poisson uniquement, issu de pêche raisonnée, ou encore des croquettes à base d’insectes. Je vous renvoie au paragraphe correspondant dans l’article « les idées reçues en nutrition canine et féline ».

Article rédigé et documenté par le Dr. Hébert

Tous droits réservés à la clinique du chien vert. Reproduction interdite.


CONCLUSION

Vous l’aurez compris la nutrition est une science complexe mais qui nous passionne ! Alors n’hésitez pas à partager avec nous à ce sujet lors des visites de votre animal. Beaucoup de problèmes peuvent aujourd’hui être évités ou stabilisés grâce à un aliment adapté et de bonne qualité.

Et si un aliment, d’aussi bonne qualité soit-il, ne convient pas à votre animal pour x raisons, le mieux reste encore d’en essayer un autre de qualité équivalente mais de composition différente !

Vous pouvez également consulter :

  • Le blog du Dr Géraldine Blanchard, vétérinaire spécialisée en nutrition, sur le site www.cuisine-a-crocs.com,

  • Ecouter les podcasts « La truffe dans la Gamelle » du Dr Charlotte Devaux, elle aussi spécialisée en nutrition

  • La chaîne Youtube « Nutrition Vétérinaire » du Docteur et Maître de conférences en nutrition Sébastien Lefebvre à l’école Vétérinaire de Lyon.